que j'ai tant aimée
tu m'as enseigné le partage
l'une des plus belles notions au monde
ormai, senza di te, il vuoto
carole
Sylouck adorait la vie
Et nous avons adoré Sylouck
On peut dire la couleur des yeux gris nuancés de bleu pâle. Cependant on ne rend pas avec des mots la tendresse d'un regard. Or j'avais faim de cette tendresse. Il me semble que ce que nous faisons de plus sérieux sur cette terre, c'est d'aimer, le reste ne compte guère.
Si puo' dire il colore di occhi grigi sfumati di blu pallido. Pero' non si rende con le parole la tenerezza di uno sguardo. Ma avevo fame di questa tenerezza. Mi sembra che quello che facciamo più serio su questa terra, è amare, il resto non importa.
Jeunes années
Julien Green
Sylouck & Yvan
Sylouck
Tu étais un puits
Un puits d’amour
Un puits de lumière
Un puits de littérature
Un puits d'humour
Un puits de générosité
Merci pour ce partage
Carole
1/7
Yvan, my brother
et toi désormais, Sylouck, my mother
je suis juste un peu déchirée..
te voilà partie rejoindre Yvan et comme lui
tu nous laisses bien seuls et désarmés.
Pourtant, paradoxalement tu nous laisses aussi
un formidable élan vital !
Comme Yvan tu avais toujours le sourire aux lèvres
et pour celui qui savait lire dans les sourires,
le tien (comme le sien) promettait beaucoup :
bienveillance de tous les instants, bonté démesurée,
espiègleries en séries, délicatesse dans la délicatesse,
générosité sans limites, fiabilité à toute épreuve.
Avec le temps j’ai vite compris que tu n’aurais jamais pu faire de politique
car toi tu tenais avec naturel et simplicité les promesses affichées par ton sourire.
Ça tombe bien, ça ne t’intéressait pas beaucoup, la politique.
Ce qui t’intéressait, toi, c’était les gens et les mots.
Les gens tu leur donnais de l’amour sans compter
en tenant les promesses que faisait ton sourire.
Les mots tu adorais les découvrir, les soupeser, en caresser les contours,
les prononcer solennellement et jouer inlassablement avec eux.
Parmi les mots que tu aimais, Carole m’a soufflé celui ci : incommensurable .
Je crois que c’est parce que l’amour que tu distribuais autour de toi
ne pouvait pas se dénombrer.
A mon tour ! Moi j’aime bien celui-ci : indicible.
Il me sauve quand les mots ne suffisent pas et aujourd'hui
il m'est particulièrement précieux pour qualifier
l'amour que j'avais pour toi.
Jean-Erice sauve quand les mots ne suffisent pas et aujourd’hui il m’est particulièremen t précieux pour qualifier l’amour que j’avais pour toi.
an-Eri
J'ai ressenti un grand vide. Un peu comme quand on découvre quelque chose de précieux dans un rêve où tout est très réel. Quelque chose ou encore quelqu'un, mais en tout cas quelqu'un d'incroyablement précieux, pour simplement alors se réveiller et s'apercevoir que l'être précieux a disparu. Pour toujours ! Ça m'est arrivé si souvent dans ma vie, de me réveiller avec ce sentiment de deuil.
Le choix de Sophie
William Styron
tu me demandais ces temps-ci "que ferais-je sans toi ?"
et je te répondais toujours "que serais-je sans toi ?"
photo : Carole Laura

ciao la mamma
et tu étais un peu la mamma de tout le monde
les gens se confiaient
car tu étais bienveillante
la bienveillance, vouloir le bien.. aimer, en quelque sorte..

La solitude nous amène vers la plus simple lumière :
nous ne connaîtrons jamais d'autre perfection que celle du manque.
Nous n'éprouverons jamais d'autre plénitude que celle du vide,
et l'amour qui nous dépouille de tout est celui qui nous prodigue le plus.
Lettres d'or
Christian Bobin
Commentaires
Resti nel mio cuore per sempre.
Je suis chanceuse ... Je t'ai connue dans ta splendide maison, avec ton splendide jardin. Et toi ... la fleur la plus extraordinaire.
Tu restes dans mon cœur pour toujours.
la notizia del grave lutto che ti ha colpita mi ha profondamente addolorata, proprio qualche giorno fa Ciro mi ha mostrato il video in cui la tua simpatica mamma cantava una canzone italiana e mi aveva molto intenerita il suo dolce sorriso che dedicava a chi la stava riprendendo (probabilmente eri tu che la riprendevi col cellulare).
Pur se non l’ho conosciuta la voglio ricordare mentre ti sorrideva.
Sappi che ti sono vicina in questo momento con tutto il cuore e ti abbraccio forte.
Rita Di Matteo
Souvenirs d’enfance d’une femme gaie , joyeuse ,qui nous enveloppait de tendresse et d’amour...
Courage Carole
Era impossibile non amarla, ho visto e sentito la sua voce venerdì, in un suo bellissimo canto, i suoi occhi erano radiosi di amore.
E' stata una perdita inaspettata, perché si mostrava una donna forte.
Porterò sempre nel mio cuore il suo sguardo, e adesso voglio immaginarla felice accanto al meraviglioso Ivan, Sylouck adesso gioisce perché può riabbracciarlo, li immagino così a parlare fra di loro a guardarsi negli occhi in un paesaggio pieno di fiori e verde dei prati, vicino al mare che infrange negli scogli.
Un grande bacio Sylouck sarai sempre vicino ai tuoi cari, perché sei stata una donna forte e ogni cosa è pregna di te.
anche stanotte mi hai sorpresa, ma molto più del solito.
un messaggio. la notizia.
e noi che ci sentiamo. tu che mi racconti le ultime ore.
tu che mi parli fuori al terrazzo della casa, nel buio di primavera, la voce emozionata ma ferma.
avrei voluto stare vicino a te, senza dire niente, forse solo per farti sentire la mia presenza. vicino ai tuoi gesti, ai tuoi pensieri, ai battiti del tuo cuore.
la presenza di chi ti conosce abbastanza, di chi probabilmente può capire il freddo e il caldo, le lacrime e i sorrisi, la voglia di solitudine ma pure di compagnia...tutto quello che si può provare in questi momenti.
nessuno può davvero mettersi al posto dell'altro e nessuno può provare lo stesso di un altro. . ma io vorrei che pure tu vivessi questo distacco come l'ho vissuto e tuttora lo vivo io.
perché anche tu hai avuto la mamma più bella e più buona del mondo.
perché anche tu e lei avete provato l'una per l'altra l'Amore più puro e incondizionato che si possa trovare su questa terra.
perché anche tu le sei stata vicina quanto più hai potuto, come meglio hai potuto, fino all'ultimo.
perché anche tu sperimenterai il miracolo di questo Amore aldilà dei limiti della materia, della distanza fisica, del tempo.
e non ti sentirai mai sola.
FulvioR
Ci mancheranno i tuoi sorrisi,i tuoi sguardi,la tua voce.
Hai lasciato un segno indelebile nella nostra vita....ci mancherai molto Sylouck!!!
Sentiamo già la tua assenza,ma siamo sicuri che non sarai sola....lassù in paradiso ci sarà Ivan a tenerti compagnia.
Resterai sempre nei nostri cuori,
Buon viaggio Sylouck
Qui tutti i miei familiari sono dispiaciuti io ne ho sempre parlato a loro di tua madre
Di quanto era fantastica
Fantastica Sylouck una donna anziana che guidava la macchina che leggeva libri che parlava in italiano che sapeva ridere di sé e fare ridere gli altri, una donna emancipata una donna armena.
Victor Hugo
Carole,
Merci de m avoir fait rencontrer la belle Silouck son regard rieur et la grande intelligence qu elle t a transmise..... Je suis de tout cœur avec vous et partage votre peine.
Continuez toi et les tiens dans la bonté, la générosité et l'amour de la vie envers et contre tout... vous y excellez
Nous avons partagé tant de choses sur nos vies respectives et sur nos parents
Aujourd hui ta maman est partie rejoindre les étoiles
Je garde d'elle un souvenir magnifique Une belle personne pleine de vie d'entrain de joie de bonne humeur Prête a accueillir tes amis comme ses enfants
Toujours un mot gentil et le plaisir de faire plaisir
Beaucoup d'humour et un sens de la répartie de la dérision pour toujours aplanir les choses et les difficultés de la vie
Aucun mot ne pourra apaiser ton chagrin je le sais mais...
Prends soin de toi de ton papa
Le temps n efface rien mais permet d avancer .....
Je suis là si tu as besoin de parler
Je t'embrasse avec toute mon affection
Ma Tata,
Ma très chère tante,
Depuis mon enfance, j’ai grandi tous les étés dans ta maison généreuse, vivante avec mes cousins, Christophe, Carole et Yvan, tu nous cuisinais des repas ´tasty’, faisais tes biscuits au beurre que nous dévorions alors que tu y passais des heures, nous faisais faire des dictées sous le platane pour perfectionner notre savoir, tu nous serrais FORT dans les bras pour nous dire ô combien tu nous aimais,
Tu étais notre Sophia Loren, belle comme une star italienne,
Tu as toujours su élever le débat, énoncer des citations et même des paragraphes entiers des auteurs que tu aimais, semer la tolérance,appor ter la modernité, ouvrir l’esprit des antiques arméniens,
Tu aimais les yeux bleus, l’intelligence, tes trois enfants par dessus tout, et nous t’aimions, nous t’aimons et nous t’aimerons toujours ♥️
Tu me manques déjà tellement, et pas qu’a moi...
Tu seras toujours là et tes mots doux et tes câlins résonneront toujours, je t’aime
te voilà partie rejoindre Yvan et comme lui tu nous laisses bien seuls et désarmés. Pourtant, paradoxalement tu nous laisses aussi un formidable élan vital !
Comme Yvan tu avais toujours le sourire aux lèvres et pour celui qui savait lire dans les sourires, le tien (comme le sien) promettait beaucoup : bienveillance de tous les instants, bonté démesurée, espiègleries en séries, délicatesse dans la délicatesse, générosité sans limites, fiabilité à toute épreuve. Avec le temps j’ai vite compris que tu n’aurais jamais pu faire de politique car toi tu tenais avec naturel et simplicité les promesses affichées par ton sourire. Ca tombe bien, ça ne t’intéressait pas beaucoup, la politique. Ce qui t’intéressait, toi, c’était les gens et les mots.
Les gens tu leur donnais de l’amour sans compter en tenant les promesses que faisait ton sourire.
Les mots tu adorais les découvrir, les soupeser, en caresser les contours, les prononcer solennellement et jouer inlassablement avec eux.
Parmi les mots que tu aimais, Carole m’a soufflé celui ci : incommensurable . Je crois que c’est parce que l’amour que tu distribuais autour de toi ne pouvait pas se dénombrer.
A mon tour ! Moi j’aime bien celui-ci : indicible.
Il me sauve quand les mots ne suffisent pas et aujourd’hui il m’est particulièremen t précieux pour qualifier l’amour que j’avais pour toi.
Jean-Eric
Chère Carole,
Tous ceux qui ont vécu dans notre passé, vivront à jamais avec nous... ainsi leur absence se transformera en constant souvenir. C'est le commencement de l'éternité...
Dans nos coeurs et pensées avec toi,
Julia & Radu
Pier Paolo Pasolini
Je ne sais où, je ne sais comment mais je sais que tu es là.
Je vous aime….
Je vous souhaite d’être soutenue par de nombreux amis sincères. Ils ne vous consoleront pas, ils vous aideront à avancer dans les traces de votre Maman, dans son souvenir, dans tout son être.
Pleurez, Carole, votre Maman l’a mérité. Et cela fait du bien.
Je suis avec vous de toutes mes pensées.
Anne
J'apprends avec émotion ce deuil qui vous a rejoint. Qui me ramène à ma mémoire vive.
Je vous propose de partager avec vous ce poème de Victor HUGO.
Avec tout mon soutien dans votre nouvelle vie.
Amicalement,
Jean Pierre
*.*
Va, âme !
Le prodige de ce grand départ céleste qu’on appelle la mort, c’est que ceux qui partent ne s’éloignent point.
Ils sont dans un monde de clarté, mais ils assistent, témoins attendris, à notre monde de ténèbres. Ils sont haut, et tout près.
Oh ! qui que vous soyez, qui avez vu s’évanouir dans la tombe un être cher, ne vous croyez pas quittés par lui. Il est toujours là.
Il est à côté de vous plus que jamais.
La beauté de la mort, c’est la présence. Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes.
L’être pleuré est disparu, non parti.
Nous n’apercevons plus son doux visage ; nous nous sentons sous ses ailes.
Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents.
Je suis atterré par cette nouvelle.
Edith et moi te présentons toutes nos condoléances.
Je rejoins ce que dit Pascale dans son message pour te dire que je suis en communion avec toi car je me suis toujours senti en symbiose avec ta famille. Mes pensées vont naturellement vers ton père. Les mots me manquent. Je prie pour que le ciel se couvre de roses blanches pour accueillir l'âme de Sylouk.
Je suis auprès de toi.
Edmond
Questa è la fine della storia che comincia con una lettera scritta nel febbraio 1935 per annunciare la nascita della piccola Sirouhi. E scritta `FIN` alla fine del film ma nei nostri cuori è rimasta un sorriso per aver conosciuto Sylouck e un dolore perché non apparira piu nella scena.
Abbiamo passato una fine settimana da sogno chez toi e non dimentichero mai come mi hai abbracciato quando ci siamo visti per la prima volta alla grande porta della tua bellissima casa, la cena indimenticabile , il fatto che mi hai trattato come se fossi la mia mamma, una mamma dolcissima come nei film italiani.
Io e Sevan non ti dimenticheremo mai e Ida crescera conoscendoti e sapendo che una volta ha avuto una splendida nonna in un paese lontano chi sognava della sua presenza.
Ti amo SYLOUCK
քեզ շատ կը սիրեմ
je t`aime beaucoup
Deniz
Sevan
Ida
Il silenzio.... nient' altro
Un forte abbraccio da chi
Niente può dire
Cette nouvelle absence, quelle violence
batchig
Raffi
Chère Carole,
Cher Christophe,
Je suis tellement navrée de ce qui arrive.
Pour moi c'était la Maman d'Yvan, mon premier béguin au Collège en 6ème.
En 73, à 11 ans, mes souvenirs admiratifs sont intacts, nous étions invités chez eux pour fêter l'anniversaire d'Yvan.
Tout de suite séduite par sa voix douce et bienveillante avec des intonations tendres et aimantes, son rire faisait un agréable camaïeu de vocalises, ses yeux clairs étincelants de tendresse, son sourire si chaleureux actionnant ses joues appétissantes, son visage attachant auréolé d'une chevelure brune avec des bouclettes souples et aérées qui dansaient à chacun de ses mouvements de tête.
On ne pouvait que tomber sous son charme !
Gentiment avec Yvan, elle nous faisait découvrir les écrevisses dans le canal, appelait le mouton qui courait, affolé de tant d'agitation dans le parc.
Sachant tour à tour nous mettre à l'aise en riant avec nous, complice, on se sentait bien à ses côtés.
Nous étions suspendus à ses lèvres, elle était intarissable de citations, d'anecdotes cocasses, comme un livre de poèmes ouvert, heureuse de nous transmettre son savoir avec tant de Bonté et de Générosité.
Je comprenais pourquoi son fils me plaisait.
Et c'est Carole qui m'a reconnue derrière mes lunettes de soleil en Juin 89, accompagnée de Christophe, dans la Rue St Ferréol.
J'ai eu la chance à nouveau de côtoyer votre famille, de retrouver mon Premier Amour, de fréquenter YVAN en 97, de découvrir NAPLES grâce à Carole en 2010.
Merci pour tous ces moments vrais et notre amitié sincère.
Moi aussi j'admirais SYLOUCK, son Enthousiasme, son Humour, son Esprit Cultivé et la Douceur de Son Regard qui rayonnait comme un Arc-en-Ciel de Bonheur !
Je lui ferai un brin de causette, histoire de lui témoigner mon estime et mon respect.
Etoile parmi les Etoiles, Elle brillera encore dans nos pensées immuables.
Heureusement que tu l'as mitraillée de photos.
Je vais demander à ceux que j'aime de l'accueillir.
Longue vie à notre Amitié Indéfectible Carole.
Bises
Béatrice MIEGGE
Je pense à toi, à ton père, à ton frère dans cette période difficile.
Les mots sont toujours délicats.
Je pense à elle qui est allée rejoindre ses anges, ensemble ils te protégeront.
Je t'embrasse
Céline
Ma Mère, que j'aimais et adorais tant, est morte.
Celle qui a su et pu rester toujours très forte,
Face aux si cruelles vicissitudes de la vie,
Comme le traître cancer qui l'a prise sans son avis.
Ma Maman m'a donné, sans compter, tant d'amour,
Depuis ma naissance, tout le temps, jour après jour,
Et j'ai profité de sa prodigalité,
En restant parfois, à ses côtés, alité.
Ma Sirouhie, lasse, tout doucement, s'en est allée,
En quittant sa demeure chérie et son allée.
Elle choisît son monde intérieur qu'elle adorait,
Et non les malheurs extérieurs qu'elle abhorrait.
Ma Mayrig, éternel chantre de l'arménité,
Cette Nahabédian à l'attitude débonnaire,
Possédait cette si étonnante capacité,
De tous nous nourrir sans pouvoir prendre du bon air.
Ma Sylouck, qu'enfant je ne voulais partager,
Aimée de nous tous jusqu'à ce qu'elle parte, âgée,
Manquera à tout un chacun pour des raisons,
En nous questionnant encore sur la déraison.
Christophe
Je vous embrasse tous très fort.
Ta maman était une vraie Belle Personne, pleine d’amour et d’attention bienveillante. Sincèrement, son sourire et sa douceur resteront dans mes jolis souvenirs que je garde d’elle. Jean, qui a eu la chance de la rencontrer l’été dernier, en garde le même souvenir, il est triste comme nous tous. On vous embrasse bien fort. Je sais combien c’est douloureux de perdre un parent cher.
notre belle Sylouck
notre Bidu
Sire
tu étais un puits
un puits d'amour
un puits de lumière
un puits de littérature
un puits d'humour
un puits de générosité
merci pour ce partage
merci pour tout ce que tu as enseigné à nous tous et à ceux qui t'ont rencontrée, parfois juste une fois et que tu as marqués.
tu adorais la vie et nous t'avons adorée
ta peur de la mort avec les phobies qui n'ont cessé de jouer avec toi, c'était juste l'amour infini que tu portais à la vie
tu aimais partager tout ce que tu avais, tout ce que tu savais.
et tu en savais des choses Mayrig, car tu étais une femme curieuse
parfois même, lorsque tu posais des questions à tout-va, aux personnes qui venaient, je rajoutais comme pour t'excuser "vous savez, ma mère était journaliste quand elle était jeune"
mais ta curiosité insatiable était dûe à l'intérêt que tu portais aux gens et aux choses
et surtout aux mots que tu adorais, et que j'adore comme toi
tu notais même sur un petit carnet des définitions de mots juste pour leur beauté ou des extraits de tes lectures, juste pour nous les lire
souvent à toi belle Agnès, d'ailleurs, qui venais la voir chaque jeudi.
Sylouck, récemment tu m'as regardée droit dans les yeux et tu m'as dit sur un ton sérieux "Carole, je vais te dire une chose, dans la vie, tu vas faire tout ce que tu veux et tu vas me venger car je ne l'ai pas fait"
ne t'inquiète pas Sylouck, je ferai tout ce que je veux, tu en seras fière
tu pars rejoindre Yvan, mon frère tant aimé
avec tous ces derniers mois de partage intense, je suis désormais pleine de toi
et cela m'aidera à guérir de ce vide de toi
un des derniers textes que tu avais notés et que je partage à mon tour
J'ai ressenti un grand vide. Un peu comme quand on découvre quelque chose de précieux dans un rêve où tout est très réel. Quelque chose ou encore quelqu'un, mais en tout cas quelqu'un d'incroyablement précieux, pour simplement alors se réveiller et s'apercevoir que l'être précieux a disparu. Pour toujours ! ça m'est arrivé si souvent dans ma vie, de me réveiller avec ce sentiment de deuil. William Styron
Ressemblance frappante à ta mère, que je découvre en photo: l'expression, le sourire, le faciès serein et chaleureux,.. mais pas que : elle avait, à priori, l'intelligence de l'esprit et surtout du cœur. En fin de stage, après avoir tissé une amitié très fraiche tu m'as dit : 'Bonne semaine car j'ai rencontré une "belle personne"', terme que j'ai apprivoisé et qui est parlant, surtout de la part de celui qui le transmet.
Ta vivacité, ta grande curiosité et tes richesses humaines et intellectuelles seront tes outils pour surmonter cette perte. Tu as raison de prendre le 'temps' de l'acceptation.
Bon courage à toi,Affectueuse ment,
Caroline
Quel hommage incroyablement beau et émouvant, Carole. J'en ai été très ému. Et je suis tellement désolé pour votre perte. Je peux comprendre ce que ça fait de perdre sa mère. C'est comme si une partie de vous mourait aussi. Mais, rappelez-vous, l'énergie ne peut jamais mourir, elle ne peut que se transformer. Avec mes meilleurs vœux, David x.
et déjà, l'on devine ta tendresse, avec ton bras posé sur l'épaule de cet enfant
et déjà, l'on comprend que toi, mayrig, tu es fascinée par les choses, tu es curieuse
je reconnais tes yeux, je ne vois que toi, fascinante enfant
tu auras été aussi une fascinante maman
sei li', Sylouck, la bimba al centro della foto, vestita di bianco
e già, ci si intuisce la tua tenerezza, con la tua braccia sulla spalla di questo bambino
e già, ci si capisce che tu, mamma, sei affascinata dalle cose, sei curiosa
riconosco i tuoi occhi, vedo solo tu, affascinante bimba
sarai stata anche un'affascinante mamma