Mars
Parfois un caprice te prend,
Méchante amie, et tu me boudes,
Et sur le balcon tu t'accoudes
Malgré l'eau qui tombe à torrent.
AlbarránCabrera
Mais, vois-tu ! Mars, avec ses grêles
A qui succède un gai soleil,
Chère boudeuse, est tout pareil
A nos fugitives querelles.
AlbarránCabrera
Tels ces oiseaux, pauvres petits, Sous ce fronton, pendant l'averse, Et telle ta bouche perverse Où des sourires sont blottis.
AlbarránCabrera
Vienne un rayon, et, la première,
Tu tourneras vers moi les yeux,
Et les oiselets tout joyeux
S'envoleront dans la lumière.
François Coppée