Je balbutiai "Ariel, Ariel !", non pas pour qu'il m'entendît - le soleil ni la mer ne pouvaient entendre - mais parce qu'il m'était doux, quand je me désespérais, de me raccrocher à son nom de lumière. Balbettai "Ariel, Ariel !", non affinché mi sentisse - il sole né il mare non potevano sentire - ma perché era dolce per me, quando mi disperavo, di riattaccarmi al suo nome di luce. Le phantasme Anna Maria Ortese éditions Actes Sud